INFOS DU CNES

Envoyer à un ami Imprimer

Le GEIPAN ouvre ses dossiers

22 mars 2007
Après 30 ans de collecte de témoignages et d’enquêtes sur le terrain, le Groupement pour l’Etude et l’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (GEIPAN) publie aujourd’hui ses archives sur Internet. Une volonté de transparence qui vient parachever la nouvelle dynamique imprimée à ce service depuis plusieurs années.

En 1977, la direction générale du CNES crée un service chargé de prendre en compte les témoignages au sujet de phénomènes prétendument anormaux observés dans le ciel, ce que l’on appelle couramment des « ovnis ».
Certains phénomènes peuvent être confondus avec les PAN, par exemple les effets de brume, les aurores boréales, les phénomènes liés à la foudre ou encore ici la trace laissée par le lancement d'un missile balistique.

Certains phénomènes peuvent être confondus avec les PAN, par exemple les effets de brume, les aurores boréales, les phénomènes liés à la foudre ou encore ici la trace laissée par le lancement d'un missile balistique.

En fait d’ovnis, l’écrasante majorité des témoignages se rapporte à des phénomènes parfaitement normaux, mais mal interprétés par les témoins : levers de Lune, nuages insolites, rentrée dans l’atmosphère de débris spatiaux, les sources de confusion ne manquent pas.



Des cas inexpliqués


Pourtant, parmi les quelque 1 600 cas présents dans les dossiers du GEIPAN, certains restent de véritables énigmes. C’est ce que le GEIPAN qualifie de « phénomènes aérospatiaux de type D », c’est-à-dire inexplicables en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis.
Classification des cas d'observations. Crédits : CNES

Classification des cas d'observations. Crédits : CNES

En publiant aujourd’hui ses archives complètes, le GEIPAN espère attirer l’attention de la communauté scientifique sur ces phénomènes inexpliqués derrière lesquels se cachent peut-être de véritables révolutions scientifiques. De fait, la matière ne manque pas, puisque les archives du GEIPAN représentent l’équivalent de quelque 100 000 pages au format A4.

30 ans d’enquête


Empilées les unes sur les autres, ces 100 000 pages atteindraient sans peine la hauteur d’un 3e étage. Cette impressionnante masse de documents représente le fruit de 30 années d’enquête.
Enquête sur le cas appelé "trou normand" en 1989. Crédits : CNES

Enquête sur le cas appelé "trou normand" en 1989. Crédits : CNES

On y trouve entre autres procès-verbaux de gendarmerie, rapports d’expertises, croquis réalisés par les témoins, mais aussi séquences vidéo et audio. D’ici quelques mois, ce sont au total plus de 1 600  cas d’observations qui seront présentés sur le site, ayant fait l’objet de près de 3 000 procès verbaux regroupant quelques 6 000 témoignages.



Pour la direction générale du CNES, la mise à disposition de ces archives sur Internet est aussi une manière de souligner la place centrale que l’information du grand public doit désormais tenir dans les activités du GEIPAN.

Quelques exemples de croquis faits par des témoins de PANS et parvenus au GEIPAN. Crédits : CNES

Voir aussi

Ovnis, que la lumière soit !
Interview de Jacques Patenet, Responsable du GEIPAN au CNES
22 mars 2007


Présentation du GEIPAN

Portail du GEIPAN - Recherche de cas d'observation

Pour en savoir plus

Dossier de presse à télécharger :
Haut de la page


07/01/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres